Très satisfait d’avoir pu me procurer à nouveau ce modèle de jumelles, que je trouve vraiment terrible, j’ai, comme à l’accoutumée cherché ce qui pourrait venir s’y greffer pour en faire une tête sympa. Puis ensuite, tout le reste du corps. Je ne me lasse pas de dire que cette phase amont est très chronophage mais tellement excitante ! Imaginer ce que toute cette matière brute va pouvoir devenir et se métamorphoser en autre chose. C’est assez magique… J’ai donc réuni un joli panel de candidats. On va pouvoir vérifier si vous avez tout trouvé : un gros et 3 petits abat-jours de spots de plafonniers (et même encore un morceau d’un autre qui constitue les épaules), 3 petits moules à savarin (il y en a un qui est invisible et qui sert à faire tenir le buste en place, dans l’axe), une roue de pignon de vélo, une demie boule à thé, une petite poignée de placard, du flexible de douche, 2 grosses rotules chromées (accessoire pour luminaires), une barre de plafonnier, un gratte dos et un tout petit manomètre (je suis fan !). Voilà pour l’essentiel (il y a beaucoup de pièces de luminaires, mes ingrédients favoris). Comme toujours, je travaille d’abord sur l’assemblage mécanique, exclusivement à l’aide du boulons et vis, parfois une peu de colle, à la marge. Je fais tout mon possible pour que les fixations ne se voient pas ou a minima s’intègrent parfaitement au design général. La complexité ici est de faire tenir fermement les jumelles sur le corps : ce n’est pas simple d’assembler des éléments arrondis entre eux ! La partie électricité/électronique ne fut pas non plus de tout repos. Faire circuler des câbles dans des tout petits espaces peu accessibles m’a demandé de déployer beaucoup de patience (parfois, j’en suis à utiliser une pince à épiler, c’est dire !). Une fois les câbles passés, une dernière sueur froide pour faire rentrer dans l’abdomen les borniers et les boitiers du transformateur 5V et de l’interrupteur tactile. Au chausse-pied ! La petite photo de famille et c’est parti pour le shooting packshot officiel au sous-sol de l’atelier !