Question du jour : que fait un chauve quand il rencontre un sèche-cheveux ? Réponse : une lampe…
Bettina, ce surprenant accessoire digne d’un salon Jean-Louis Provost, tout en rondeur et en couleurs, et qui nous vient tout droit des années 70, ressemble tellement à une lampe qu’on pourrait s’y tromper. Lampe de beau gabarit tout de même ! L’opération de transformation semble de prime abord assez simple : placer une douille et son ampoule au fond du casque. Voilà. What else ? Reste encore à trouver comment fixer cette maudite douille et par où faire passer discrètement le câble électrique. Tempête sous un crâne. Comme d’habitude, avant de me poser trop de questions, je démonte complètement l’engin. Cette étape me permet d’apprécier l’ingéniosité du bidule. Franchement, respect ! Un ventilateur plat, dans le socle, fait circuler l’air (préalablement chauffé par une résistance) le long du bras téléscopique (qui fait donc office de conduit) pour propulser une brise chaude à travers les trous du casque. Il fallait y penser ! Il y a des tronches au bureau d’études chez Colar ! Je m’extirpe lentement de cette fascination toute propre à mon appétence d’ingénieur pour les trucs ingénieux (ça va de soi !). Je conserve le gros ventilateur qui permettra de garder du poids dans le socle et assurer une bonne stabilité. Ensuite, au moyen d’un morceau de fer plat d’aluminium récupéré dans la rue, je fabrique une pièce pour maintenir la douille en place, centrée au fond du casque. J’encastre alors un interrupteur dans une ouverture laissée vide par le démontage (ancien sélecteur de tension 110/220 volts). Enfin, reste à passer les câbles dans le bras, en gardant du mou pour qu’on puisse déployer, régler et replier la lampe sans problème. Le résultat est à la hauteur de mes attentes et j’ai pu déjouer les petits pièges qui se sont présentés sans m’arracher les cheveux (même pas peur, de toute façon je n’en ai plus, des cheveux !).