Il y a un paquet d’étapes pour passer d’un tas de bric-à-brac, soigneusement sélectionné, à Senga, un Rebot à la forte personnalité et qui, comme son front l’indique est un grand fêtard ! Mais avant de faire la fête, il a fallu franchir toutes ces étapes plus ou moins compliquées. Comme avec tous les précédents assemblages, Rebot ou pas, il y a toujours 3 grandes phases : le choix des pièces (étape la plus stratégique et intéressante pour un design réussi), le montage mécanique et enfin le câblage électrique. En général, il y a une pièce remarquable qui donne son caractère à la création (ici les jumelles de théâtre). Dès le départ, il est nécessaire d’anticiper dans quel ordre les éléments viendront s’assembler histoire de ne pas se retrouver bloqué avec un système impossible à monter ! Question mécanique, il s’agit de trouver comment faire tenir les pièces les unes aux autres en utilisant quasi 100% de vis et boulons et pas de soudures (peu esthétiques et indémontables). Ce choix oblige régulièrement à effectuer des trous taraudés (filetés) qui demandent une grande précision pour un résultat propre et solide. S’il n’y a pas besoin de démonter j’opte aussi parfois pour des emboîtements en force (comme ici le bassin avec le reste du tronc). Pour la partie électrique, je suis parti sur un trio de leds, 2 pour les yeux et une pour le bassin, alimenté par le port Usb C encastré au dos. Ainsi, tout est en basse tension (5V) et commandé par un sympathique interrupteur tactile qu’il me tardait d’essayer ! 8 heures de travail plus tard et Senga pouvait prendre le chemin de la vitrine !