Retour sur une transformation bien plaisante. Depuis mon premier exemplaire, en bakélite noire, il s’est écoulé presque 2 ans. Ce spécimen typique des années 80 attendait son tour. Comme toujours, je commence par un gros démontage (+ un peu de nettoyage) assorti d’un tri de ce qui servira et de ce qui sera mis de côté pour un réemploi ultérieur. Dans ce modèle, plus récent que les gros costauds des années 50, il y a une vraie problématique de poids (liée à l’évolution technologique) : il est trop léger une fois débarrassé des éléments non utiles. Je décide donc de le lester avec une massive galette chromée, poignée de porte d’une ancienne paroi de douche. Ainsi chargé, le boîtier pourra supporter le combiné fixé en porte-à-faux sur le côté. Je perce ensuite tous les orifices nécessaires à l’installation du serre-câble, interrupteur et du fameux flexible. Plus simple que de perforer la fragile bakélite ! Ici, on est sur une sorte de polyester moulé (à en juger par l’odeur dégagée au perçage !). Par un léger meulage, je modifie la sortie du bas du combiné pour y intégrer le tube fileté qui le reliera au flexible. Puis vient l’étape délicate de l’encastrement du spot dans le couvercle du haut du combiné. L’opération se passe bien et le spot s’intègre parfaitement ! Je camoufle le flexible en enroulant le câble torsadé d’origine pour obtenir cet effet spectaculaire de lévitation ! Il ne reste alors qu’à effectuer les opérations de câblage de routine : relier le spot à son driver (un petit transfo. 220 vers 3/12 V) lui-même connecté au secteur par un beau câble habillé de lin naturel. Sans oublier la fiche vintage blanche assortie aux autres accessoires ajoutés. Ce vénérable téléphone de 1985 a désormais achevé sa réincarnation en lampe !