Comme toujours, avant même de mettre les mains dans le cambouis, ce qui est important dans les assemblages de type Rebot, c’est une sélection méticuleuse des pièces et une conséquente réflexion sur la façon de les connecter entre elles sans que ça ne se voie ! Et petit challenge supplémentaire d’à chaque fois prévoir d’insérer quelque part une ampoule ou une petite led ! Sur Léon, j’ai passé beaucoup de temps sur la réalisation des bras dans lesquels je voulais notamment intégrer des bougies automobiles, objet que je trouve assez sympa avec son corps en céramique siglé « Bosh Super » ! Pari réussi, je les trouve très chouettes et aussi très techno. C’est bien pour un robot. J’y greffe des avants bras à base de grattes dos fraîchement dénichés sur le site du Bon Plan. Et la tête (alouette) ? Un splendide spot extrait d’un plafonnier très techno lui-aussi, avec sa gaine en ressort métallique et son système de réglage sur tiges. On referme la base du cou avec ce petit couvercle de samovar soviétique trop sympa. Pour l’éclairage, une toute petite ampoule 6V (type phare de vélo). L’ajout d’un genre de bouchon translucide permet de terminer le visage et de diffuser la lumière. Tout cela fonctionnera parfaitement, posé sur une sorte de shaker, cerclé en bas d’un bout de filtre Spiromix Moulinex (un truc pour faire des jus, je suppose). En guise de bassin une grosse sphère creuse (peut-être un ancien pied de lampe), des jambes constituées de petits spots cylindriques et de demi sphères en inox, assemblés par des petites tiges filetées. Tout le corps tient avec une grosse tige filetée interne traversante et les fixations sont quasi invisibles. Après plusieurs heures de travail intensif, Léon était paré pour la petite séance photo traditionnelle.