Ca va être compliqué de rentrer dans le détail tant il y a d’étapes pour cette nouvelle création double. J’ai, je crois, atteint un summum de complexité dans cet exercice long et plein de rebondissements. Au-delà des choix esthétiques toujours très réfléchis, le premier challenge était de trouver toutes les pièces en double exemplaire, ce qui, en upcycling, est assez difficile ! Il faut dire qu’un seul de ces robots comptabilise environ 170 éléments ! Autre contrainte : créer une alternance acier/laiton pour un équilibre esthétique or/argent (jusqu’à trouver un câble usb doré !). Je voulais aussi que ce robot soit complètement articulé comme un humanoïde, d’où les nombreuses liaisons (pivot, rotation) au niveau du bassin (avec un roulement à billes), des épaules, des coudes et des genoux. Ainsi il est possible de l’installer dans différentes positions. Enfin, dernier défi : mettre un peu de poésie derrière cette apparence un peu « belliqueuse » en insérant dans le buste un hublot qui permette d’observer le « cœur » du robot. Il s’agit d’un petit mouvement de montre mécanique ancienne, éclairé par deux bandes de ruban led colorisées avec des gélatines (plastique transparent teinté). Le tout alimenté par le port Usb et actionné par un mini interrupteur à levier. Pour tout le reste, c’est un travail titanesque de perçage, taraudage, vissage, emboîtements, qui a demandé des dizaines d’heures de travail, notamment pour le premier exemplaire car il a fallu beaucoup d’essais erreurs avant d’arriver à un résultat stabilisé. La mise en œuvre du second a du coup été plus rapide (mais pas moins de 10h tout de même). Maintenant je vous laisse faire l’inventaire des pièces, si vous arrivez à en reconnaître certaines dans cet enchevêtrement…