Voici les nombreuses étapes d’élaboration de Jean-Yves le détective, second de ma série « Rebot ». Pas très simple à décrire ! Après pas mal de réflexions préalables et de maquettes de principe, les ingrédients 100% récupérés sont prêts : un tampon encreur, une grosse loupe, le réflecteur d’une lampe SNCF, 2 fourchettes à dessert, 2 éléments chromés de trophées, 2 petites poignées de meuble cylindriques, des chutes de grillage, un morceau de plaque de tôle d’un ancien appareil photo, 2 équerres, une petite coupelle, une petite douille, une ampoule de phare de vélo et un bon paquet de vis ! Le tampon m’inspire nettement le tronc et la grosse loupe, la tête. L’étape mécanique : j’assemble chaque bloc indépendamment : la tête, le corps, les jambes et les bras. Puis avec moult trous taraudés, je solidarise tous ces blocs. Reste alors à gérer la partie éclairage, située dans la tête. C’est un peu comme si je construisais un phare de véhicule. Au moyen d’une pièce imprimée en 3d, je compose l’optique qui se vissera à l’arrière de la loupe (on peut donc changer l’ampoule si besoin). Du fait de l’exiguïté de la loupe, et après vérification des tensions électriques, j’opte pour une vieille ampoule de vélo qui sera alimentée en usb. L’optique sera donc connectée au bas du dos du robot avec un câble noir (d’un vieux téléphone). Il y aura un petit boitier imprimé en 3d, encastré et vissé, qui contiendra les connections, l’interrupteur et le port usb. Ces différentes étapes demandent une grande précision et beaucoup de patience car il y a peu de place, de manière générale. Après de nombreux réglages, essais/erreurs, sueurs froides, le système est validé et je peux alors achever la création de Jean-Yves, maintenant paré pour mener l’enquête !