Une histoire de fex

Régulièrement, j’aime bien « revenir aux fondamentaux » comme dirait au choix, un politique ou le patron de ta boite. A savoir triturer des vieux appareils photos qui ne m’ont rien demandé. Mais je ne leur laisse pas le choix. Bref, avec Fex, ce ne fut pas une mince affaire. Déjà, il est en bakélite, qui est un matériau plastique très cassant, donc à travailler avec délicatesse ! Et en démontant la bête, je remarque que tout est moulé d’un bloc et l’intérieur est grosso-modo constitué de 2 parties séparées par une paroi à 45° (l’ancien emplacement du miroir pour la visée). Comme j’envisage d’encastrer la douille tout en haut, à l’endroit du viseur, il va falloir la traverser cette foutue paroi. Vue la configuration, faute de pouvoir utiliser un disque à découper, je l’attaque avec une fraise. Oui, alors je précise, une fraise à découper. J’en vois déjà qui m’imaginent me ruer sur ce pauvre boîtier avec une garriguette de Plougastel. Bon, c’est barbare mais ça fait le job ! Une fois dissipé le nuage de bakélite en poudre, je rectifie un peu le cadre métallique du viseur pour que la douille passe (il n’y a pas de contrepèterie dans cette phrase). Et avec une petite plaque imprimée en 3D, je peux régler la hauteur de cette  douille et la bloquer en place (sinon elle tomberait au fond du boitier, ce serait ballot). Voilà, le plus dur est fait. Il reste à câbler tout ce petit monde, sans se tromper de sens. Oui, car parfois, si on n’assemble pas dans le bon ordre, on se retrouve avec un truc impossible à refermer ! Et c’est déjà la fin de cette belle histoire de Fex. A bientôt pour de nouvelles aventures palpitantes…

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