Une robotte qui me botte

Vous allez tout savoir sur la construction d’Huguette la coquette ! L’étape de sélection des composants dans mon bric à brac était longue mais essentielle pour que tout puisse s’assembler, à la fois techniquement et esthétiquement. Un travail minutieux de proportions et de choix de matériaux pour obtenir la silhouette désirée. Et surtout vérifier que le beau phare de vélo vintage pourra accueillir une ampoule E14 dans un si petit volume, de façon à pouvoir alimenter la lampe en 220 volts. Un peu maso, j’avoue que je me mets des défis assez compliqués. Mais c’est toujours pour simplifier l’usage. Une fois la sélection arrêtée, je passais à la mécanique : allez hop, les mains dans le cambouis ! D’abord faire plein de trous partout, ou adapter ceux qui existaient pour que tout puisse s’assembler comme un jeu de mécano. Après plusieurs montages à blanc, il fallait ensuite briquer toutes les pièces qui étaient encore dans leur jus, décaper les pieds, anciens éléments d’un lustre peint en blanc cassé. J’avais laissé les bras en attente de trouver la meilleure façon de les fabriquer. Ce fut chose faite grâce à 2 petites fourchettes dénichées dans le stand brocante du marché et des morceaux de tubes récupérés dans la rue. Il me restait à trouver quelques accessoires complémentaires et finaliser avec un bon vieux câblage des familles dont je commence à avoir l’habitude. Huguette était enfin prête, pomponnée à souhait pour sa séance photo dans la cave de l’atelier !

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