Bon, sur ce projet, je n’aurai pas compté mes heures ! Il faut dire que, même si je n’ai pas vraiment détourné cette vieille lanterne de gare, son rafraichissement fut assez long. Et puis j’ai fait mes armes avec de nouvelles compétences : le décapage et la peinture. Tout un programme. Ca a l’air de rien mais la peinture, c’est délicat, pour peu qu’on espère un résultat impeccable. Donc, après avoir récupéré le métal nu et propre (de la fonte d’aluminium assez brute de fonderie !), je pose une couche de primaire d’accrochage pour que la future peinture adhère bien (la peinture tient mal sur des surfaces très lisses). Puis, une fois cette première couche bien sèche, j’applique délicatement la couleur avec un aérosol basse pression de peinture mate. Ayant entre temps choisi un câble rose bonbon, je repeins l’interrupteur dans une couleur assortie. Pour ce faire, je fais un mélange moi-même auquel j’ajoute un medium neutre pour le diluer (il faut éviter d’utiliser de l’eau). De cette façon, la peinture (acrylique) devient suffisamment fluide pour pouvoir l’appliquer avec l’aérographe. Reste à traiter la partie mécanique : ré-usiner (merci mon nouveau support à colonne, accessoire super utile !) des rivets en laiton que j’ai dû meuler pour le démontage de la poignée. Perçage et taraudage pour pouvoir les faire tenir avec de petites vis. Il n’y a plus qu’à installer le nouveau système électrique : une petite douille E14 en applique que je bloque dans un support imprimé en 3D pour l’isoler complètement, un serre-câble vissé sur le côté de la carcasse, et le traditionnel câble avec interrupteur torpille et fiche blancs. Je remonte ensuite un par un tous les éléments d’origine : filtre rouge amovible, interrupteur et poignée. Et je referme la boîte pour profiter enfin de cette toute nouvelle lumière.